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My diary.
17 juillet 2013

Alors viens.

Mon lit est bien trop grand pour une seule personne. Je ne suis pas bien mince, mais je ne prend pas énormément de place. Il y a donc un grand espace vide à côté de moi. Je tourne la tête et je vois ce drap, cet oreiller sur lequel j'aimerai que ta tête soit délicatement posée. Je passe ma main au loin. Rien. Que du vide. Du tissu. Pourquoi ton corps n'y est pas? Pourquoi n'es-tu pas là? Pourtant tu sais que je n'attend que toi, tu sais que je n'aime pas être trop seule trop longtemps. Tu sais que j'ai besoin de ta présence, de sentir la chaleur de ton corps. Tu le sais tout ça. Alors pourquoi ne veux-tu rien entendre? Pourquoi me laisses-tu sans aucune nouvelle? Sans réponses? Tu aimes ça? T'es malsain mon coeur, mais bordel qu'est-ce que je t'aime. 

Je serai prête à te pardonner les pires choses qui puissent exister. Je suis naïve n'est-ce pas? Alors rejoins-moi. Rejoins-moi dans ce lit. Nous serons allongés l'un à côté de l'autre, dans le noir, ou avec une petite lumière pour que je puisse voir ton regard dans cette longue discussion. Nous regarderons dans le vide puis parfois nos yeux se croiseront, mais très vite. Car nous serons timide. Viens. Nous parlerons toute la nuit, nous rigolerons, peut-être. Puis nous hausserons un peu le ton. Puis peut-être que ça s'arrangera, peut-être que tu changeras d'avis, alors tu m'embrasseras, tu me prendras dans tes bras, tu prendras ma main contre toi. Qui sait? 

Je sais que je rêve trop. Je rêve trop de choses qui ne se produiront jamais, mais l'espoir fait vivre il parait. Je t'attend. Je t'attend toujours dans ce même lit. Cela n'a pas changé depuis cinq minutes. Et cela ne changera jamais. Je t'attendrai jusqu'à ce que je ne puisse plus vivre ainsi. Mais j'ai encore envie de vivre comme ça, à t'attendre, à pleurer chaque seconde, à penser, à nous imaginer ensemble comme avant. 

A lire ces quelques mots, à lire tous ces putains de textes que je fais à chaque fois, on a comme l'impression que toi et moi ça a duré tellement longtemps. Pourtant non. C'était court. Court mais intense. Et l'intensité vaut la durée. 

J'ai trop bu ce soir. J'aime bien ça maintenant. Me mettre à l'envers. Je me sens plus heureuse. J'ai l'impression que ça s'arrangera. Quand j'ai bu je vois tout en plus beau. Alors là j'écris sans vraiment savoir ce que je dis. C'est fou, étrange. Mais je suis folle, étrange, tu le sais, tout le monde le sait. J'aurais aimé boire avec toi, comme lorsque nous étions chez toi. Tu te souviens? Toi tu fumais, mais vu que moi je ne fume pas, tu me faisais boire pour qu'on soit dans le même état. On aura bien ris ce soir-là. Pour la dernière fois d'ailleurs. Ah non, suis-je bête. Lorsque j'étais en face de toi pour m'expliquer le jeudi d'après aussi on aura bien ris. Pourtant j'étais en larmes, mais tu me fais rire, tout le temps. J'adore ça chez toi. Ce don que tu as de me faire penser à autre chose. De tout me faire oublier. Alors je riais, je riais. Puis tu es partie. C'est à ce moment-là que jai fini en larmes. Car tu n'étais plus là.

J'étais bien moi, avec toi. On était bien non? Dans ton lit, l'un contre l'autre, à s'enlacer, se caresser, s'embrasser, se parler, se regarder. On était bien. Alors viens, s'il te plait, recommencons. On est mal parti toi et moi, pourtant je suis certaine que cela pourrait fonctionner. Il n'y a pas de raisons que cela ne marche pas après tout. 

Allez, ne te fais pas prier, viens, encore une fois.

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