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My diary.
16 août 2013

Shine - The Morning Of, our song.

Je suis allongée dans mon lit. Nous sommes vendredi 16 août 2013. Il est 03h15. R. vient de s'endormir. J'écoute Miles Away de Memphis May Fire en acoustique. Une douce et agréable chanson tout au piano. Merveilleux. J'ai la larme à l'oeil, c'est étrange. Cette sensation est étrange.

C'est donc ça le bonheur ? C'est ça qui me fait pleurer à-vrai-dire. C'est nouveau pour moi. Et c'est grâce à lui, c'est ça qui est encore plus étrange. J'aurais jamais penser qu'une autre personne que T. pourrait faire mon bonheur. Je pense à lui parfois. J'aimerai qu'il revienne en rampant, en regrettant, et j'aimerai le jeter comme il l'a fait avec moi. Le faire profondement souffrir. C'est immature, je sais bien. Mais c'est ainsi. R. est magique. J'ignore s'il est réellement sincère, c'est ça qui m'effraie. Je verrai bien dans deux semaines lorsque je serai à ses côtés. Le regard ne trompe pas et je sais que quand il parle sérieusement et sincèrement il rigole. La nervosité sans doutes. Je sais désormais pleins de choses sur lui par l'intermédiaire d'A. la copine de son frère depuis plus de deux ans. D'ailleurs tous deux qui connaissent parfaitement R. me disent qu'il est vraiment amoureux. Que d'habitude il est du genre "j'm'en bas les couilles" des filles. Même de ses copines. Et que tout ce qu'il me dit, il le dit jamais. Alors ça me rassure un peu, puis je pense au fait que N. le papa de T. m'avait dit pareil pour qu'au final je me fasse avoir. Nous verrons bien.

Mais une chose est sure, je suis sous son charme. Mes sentiments pour lui sont de plus en plus forts et je sais que j'en souffrirai encore.J'espère que cela en vaut la peine. J'ai encore la naïveté de me dire que cela peut fonctionner lui et moi. J'aimerai que cela dure nous deux, comme ça dure pour son frère et A. On est vraiment complémentaires. J'ai besoin de lui. Il a su combler ce mal-être, ce manque qu'il y avait en moi. Ce vide, ce néant. Je ne pense plus qu'à lui, à chaque seconde qui passe. Et lui parler est un pur bonheur. Ses paroles me font chavirer. Et son physique est juste absolument parfait. J'aimerai ENFIN me dire que j'ai trouvé le bon pour au moins un petit moment. J'ai besoin de ça aussi. D'être soutenue par celui que j'aime, j'ai besoin d'être posée, sérieusement, du haut de mes seize ans. 

J'ai peur d'être le premier ou le deux septembre. J'ai peur de le voir. J'ai peur de le décevoir, de ne pas être à la hauteur de ses attentes, qu'il soit déçu et que cela soit la fin de notre idylle. Mon coeur battra la chamade. Mes jambes seront tremblantes et mes mains sûrement moites. Je me poserai tout un tas de questions comme par exemple : Comment l'embrasser? Le prendre dans mes bras d'abord? L'embrasser d'abord? Il me tiendra la main? Ou me prendra par la taille? Ou même mettra-t-il son bras autour de mon cou? Sera-t-il timide? Ou plutôt bavard? J'espère qu'il comblera les blancs de timidité. Je sais qu'il stress. Il me l'a dit. C'est mignon. On dirait deux gosses. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été en couple avec un garçon que j'avais encore jamais vu. Je suis pressée. Je suis sure qu'on s'entendra à merveilles aussi, en vrai.  

Je croise les doigts. Je garde la tête haute, j'y crois. 

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