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My diary.

17 septembre 2013

Désir de chair.

Cela ne m'était encore jamais arrivé. Désirer quelqu'un à ce point. A chaque approche. Le désirer à chaque seconde qui passe. Avoir cette constante envie de lui. Tu es le premier, saches-le. Le premier qui me fait ressentir ça. 

Lorsque je ressens la chaleur de ton corps, ton souffle dans mon cou. Lorsque la froideur de tes mains se balade sur mon corps, lorsque tes lèvres se posent passionnement sur les miennes, lorsque mon regard se perd dans le tien, c'est là. C'est là que je comprend ce que tu représentes pour moi. C'est dans ces moments-là que je suis la plus heureuse. C'est dans ces moments-là que j'oublie tout. La chaleur m'envahie de plus en plus et j'aimerai que cela ne s'arrête jamais. Nous sommes seuls contre le monde, dans ce lit, contre toi. Et c'est mon plus beau cadeau. Je suis sûrement un peu maladroite parfois, mais tu sais, tu m'intimides. Car je suis folle de toi. Et ça aussi, ça m'intimide. Je ne contrôle rien avec toi. Tu es le seul maître de ma vie. Je me sens protégée seulement à tes côtés, je me sens en sécurité. Comme si rien ne pouvait m'arriver, pourtant je sais bien que c'est faux. Mais je suis bien. Je suis juste bien avec toi et j'aimerai sincerement que cela dure une éternité. Tu es ma plus grande fierté, t'avoir à mes côtés est la plus belle chose dont je pouvais rêver. Quelques minutes, quelques heures mais j'ai l'impression que cela fait seulement quelques secondes. J'aimerai que cela ne s'arrête jamais. 

Le temps passe tellement vite à tes côtés. Ce putain de temps précieux qui fait mon bonheur. Tu entends? Les battements de mon coeur. Tu entends mon souffle saccadé? Entends-tu donc à quel point je t'aime? Et t'ai-je dis combien j'étais amoureuse de toi? T'ai-je fais part de toute cette putain de passion en moi pour toi? Tu me rends dingue. Ton sourire, ton regard, toutes tes petites expressions, mimiques, tes attentions envers moi, le son de ta voix, tes conneries, ton visage parfait, tu me fais craquer. A chaque secondes. Je pourrai passer des jours entiers à te regarder, mes nuits entières à t'écouter respirer. Mon amour pour toi est grand. Trop grand. Il finira par me bouffer, je le sais. Je suis tellement jalouse et possessive quand cela te concerne. Comme jamais je ne l'ai été d'ailleurs. Un rien peut faire une montagne pour moi. Je ne te dis pas tout, mais je n'en pense pas moins. Moi qui suis d'habitude très directe et sincère (et avant tout grande gueule), avec toi, rien ne sors. J'arrive pas. J'arrive pas à te dire quoi que ce soit qui pourrait engendrer une dispute, ou pire. Je crois que c'est pour ça d'ailleurs. C'est encore ma peur de te perdre qui me tue. Alors je prend sur moi, sans cesse. On aurait pu s'engueuler un paquet de fois tu sais, j'ai jamais rien dis. Et je risque pas de dire quelque chose pour le moment. Pour cette même raison. 

On a beaucoup de points communs toi et moi, et tellement de différences. Je ne sais pas trop ce qu'il y a de plus. Certains diront qu'ils ne comprennent pas ce qu'on fout ensemble. Car tu ne fais rien de spécial de ta vie, car je me bouge pour réaliser mon rêve. Mais au fond, je suis comme toi. Et ça, ils l'ignorent, seul toi le sais. Mais tu sais, ce que pensent les gens, avec toi j'en ai tellement rien à foutre. Car c'est toi et moi et j'emmerde le monde. Si l'ont me demandaient de choisir entre toi et le reste du monde, cela serait sans doutes toi, envers et contre tout. Car tu es ce que je suis. Tu es mon pilier. Tu me permet de tenir le coup. Tu me permet de vivre pleinement ma vie et de profiter de chaque instant. Ce que j'étais incapable de faire avant. Je me met à nue devant toi. Tu sais tout. Absolument tout ce que je ressens. Et je n'aurais jamais pensé dire ces choses un jour. Encore une fois je dévoile ce que j'ai au plus profond d'mes tripes. Mais j'en ai besoin avec toi. J'ai besoin de tout avec toi. Mais j'ai surtout besoin de toi. Tout le temps. 

J'étais mal, putain c'que j'étais mal. Chez moi, seule, loin de toi. Je n'avais clairement plus l'impression d'exister. Mon monde tourne autour de toi. Et ça tu le sais pertinemment. C'est fort ce que je dis. Et c'est peut-être excessif après seulement un mois. Mais putain c'que j'suis sincère. Tu dois trouver ça lourd. Mais j'm'en fou de c'que tu penses à ce sujet. Je suis vide quand t'es pas là. Dénue d'intérêt. Envie de rien, seulement de pleurer. Je pensais à toi sans cesse. Je pense à toi sans cesse et personne n'y changera quelque chose. Je me plaignais sans cesse, parlant de toi, sans cesse, ne voulant qu'une chose : être dans tes bras. Mes nuits étaient courtes et longues à la fois. Je ne voulais pas trop dormir, car dormir sans toi c'était pas ce que je voulais, et ces quelques heures passées dans un sommeil léger me parassaient tellement longues. 

Tu as beaucoup de chance. En fait, c'est compliqué. Car au fond tu ne me dis pas grand chose, j'ignore vraiment ce que tu penses, ce que tu ressens. Alors j'essaies de me faire mes propres idées. Pas simple tout ça. Mais je me dis que si tu tiens vraiment à moi, alors oui, tu as beaucoup de chance. Car putain tu es le seul de qui je ne me lasse pas. Tu es le seul, le seul avec qui je veux que ça dure, sincerement. Le seul avec qui je me projete dans l'avenir aussi simplement. Je comprend pas trop tout ça, c'est nouveau pour moi. Nouveau d'aimer de cette façon et ça me perturbe car je ne contrôle rien. J'aime pas ça. Je suis ce genre de filles qui adorent tout contrôler, sans cesse. Mais là, je suis impuissante. Impuissante face à toi. Tu comprends ça? J'aimerai que ca marche vraiment. J'aimerai vraiment vivre ma vie avec toi, purement, simplement. Juste toi et moi. J'ignore si cela se fera. Je pense sans cesse que tu me quittera le lendemain d'un jour. A chaque réveil je me dis que ce sera peut-être le dernier à tes côtés. C'est fou de penser à ça tout le temps non? Et pourtant. Je veux pas souffrir. Je veux pas souffrir avec toi. Pourtant je souffre en t'aimant. Mais j'adore ça. Masochiste sur les bords me diras-tu. Mais c'est toi, et toi t'es tellement différent. 

Tu es juste celui que je veux éternellement. 

 

PS: Je crois, en réalité que ce qui me perturbe le plus c'est le fait qu'avec toi je ne dis rien. Jamais rien. Alors que d'habitude je parle tellement. Tellement. Mais avec toi les mots ne viennent pas. Ils ne viennent jamais. J'ignore pourquoi. Surement cette intimidation, encore et toujours. Je déteste ça. Ca me fait peur. J'ai peur que tu penses que j'ai rien à dire. J'ai peur que tu penses que j'suis une merde. Des tas de choses comme cela. Ca viendra. Ca viendra je te jure. Laisses-moi le temps de m'habituder à cette relation. Laisses-moi le temps de m'habituer à mon amour pour toi. Ca viendra je te dis. 

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12 septembre 2013

Je l'aime.

L'amour. Quel voyage, mais quel putain de beau voyage. Et comme le dit si bien Grand Corps Malade, c'est comme les voyages en train. Et j'ai pris la bonne rame, j'ai pris le bon wagon. J'ai laissé mes potes sur le quai, et je les ai regardé d'un sourire inquiet. Inquiète de savoir comment ça allait se passer. Deux semaines après me voilà de retour, plus heureuse que jamais. Il est celui dont j'ai toujours rêvé. Il est cette histoire que j'enviais dans les plus beaux films romantiques. Aujourd'hui, cette histoire c'est la mienne. C'est mon histoire. Un mois. Un mois déjà que mon coeur bat pour lui. Un mois qu'il fait de moi une demoiselle comblée. Un mois qu'il fait de moi la plus heureuse qu'il soit. Encore et toujours je ne cesse de me projeter dans l'avenir avec lui, notre avenir. Car pour la première fois de ma vie je me dis que ça va marcher. Je le vois bien, je le sens. Lorsque nous sommes ensemble, l'un contre l'autre tout est si parfait. C'est comme si nous avions toujours été ensemble. Et pourtant. Je brûle d'amour pour lui, son regard en dit long sur ses sentiments et son sourire pourrait rendre la vue à un aveugle. Son souffle, son corps contre le mien, son coeur qui bat, ses mains sur moi, c'est ça. C'est ça la vie. Ma vie. Un court résumé qui pourtant défini clairement tout. 

Il est de ces histoires qui durent éternellement, et j'ai le sentiment que tu es le bon. Tout à l'heure, j'ai cherché un appartement pour toi et moi. Je n'attend que ça désormais, vivre avec toi. Car je ne peux vraiment plus être sans toi. Tu es ce que je suis et lorsque tu n'es plus là, je ne suis plus. Tu me suis? J'ai ce besoin constant de prendre soin de toi, de te sentir près de moi. On a pris nos petites habitudes de vie ensemble en deux semaines. Nous passons la journée tranquillement ou à se balader en ville, main dans la main, le sourire aux lèvres, puis vint le soir, nous sortons, ou nous restons posés chez toi, les heures défilent, nous sommes toujours collés l'un à l'autre, il est tôt désormais. Il doit être environ 6h00 du matin, nous allons nous coucher. Je suis prête, je t'attend dans le lit, tu arrives, et là des secondes, des minutes, des heures intenses où nous paraissons seuls au monde. Des moments rien qu'à nous où nous ne faisons qu'eux. Ces moments où tout me semble futile à côté de toi, ces moments où rien n'existe à part toi. Tes lèvres contre les miennes, nos corps ne faisant qu'un. Je suis dingue de toi Romain. Dingue de notre amour. Je revis à tes côtés. J'oublie tout. Tout. 

24 août 2013

08h39.

Il est 08h39. Je suis réveillée depuis 34 minutes. Je me suis préparée. Même pas maquillée, les cheveux salement attachés. Cette après-midi, je pars à Port Camargue faire du Jet Ski. J'aurais aimé que tu sois là. J'aurais aimé que tu sois avec moi sur ce Jet Ski, qu'on s'éclate ensemble. Je ne te cache pas que les jours sont longs sans toi. Je vois chaque seconde défiler sous mes yeux, sans toi. Le temps passe si lentement et pourtant si vite de mon côté. J'ai beaucoup de mal. Ces putain de crises de larmes, ces crises d'angoisses, cette peur omniprésente que tu me quittes après ma venue. J'ai très peur de te perdre tu sais. Tu es arrivé alors que je ne m'y attendais absolument pas. Tu es arrivé dans ma vie au moment où rien n'allait. Tu as su raviver mes jours, tu as su me rendre heureuse alors que j'étais au fond du trou. J'étais vulgairement en train de retomber en dépression, et tu es apparu. Tel le soleil un jour d'orages. J'ai peur de devoir vivre sans toi, car ça, je ne le veux pas. Je ne veux pas être sans toi. Tu m'es plus important que tout ce qu'il puisse exister dans ce monde désormais. Et je sais pertinemment que je ne devrais pas m'investir autant. Je sais très bien que je tomberai de 3000 étages. Mais je
suis comme ça. Je ne peux rien y changer. Malgré moi, chaque jour je suis un peu plus amoureuse de toi. Tu es si merveilleux. Tu m'éblouies, tu me fascines. Autant que pourrait me fasciner un magnifique paysage de montagne. Et saches que ça, j'en suis totalement fan. C'est pour dire à quel point tu me fascines. Je suis amoureuse de toi, je le suis réellement. Et ça causera beaucoup de dégâts. Mais je ferai tout pour que cela soit parfait entre toi et moi. Je ferai tout pour que cela soit et reste parfait le plus longtemps possible. Bien sur qu'il y aura des disputes, bien sur qu'il y aura de nombreux désaccords. Mais après tout, c'est le but du jeu non? On est indifférents, puis on parle sans cesse, puis on tombe amoureux, puis on se dispute, puis on se réconcilie et ainsi de suite. Les réconciliations sont toujours belles. Comme les retrouvailles sur le quai de la gare. Nos retrouvailles. Si on veut tous les deux que ça dure, il n'y a pas de raisons que ça ne dure pas.

Nous sommes désormais le lendemain, il est 17h31, et la journée à la mer est passée. C'est vrai que je me suis bien amusée. C'était une belle journée. Puis lorsque je me baignais dans cette mer, je m'imaginais avec toi. Encore et toujours. J'imaginais à quel point nous pourrions nous amuser. Le soir, le coucher de soleil arriva, nous étions sur un bateau et nous étions parti faire une balade en mer. Tu n'étais pas là. Et mon visage s'attrista. Soudainement.

19 août 2013

Sur la route.

La voiture roule sur les routes de l'Ardèche en pleine nuit. Il est 02h33 et nous rentrons à la maison après une journée et une soirée parfaites mais qui avait quand même un petit goût amer. Car tu n'étais pas là, je n'étais pas pleinement heureuse, il me manquait quelque chose. J'ouvre la fenêtre et sors mon visage que le vent gifle à grands coups. Je lève les yeux et m'aperçois qu'il y a pleins d'étoiles. Un sourire illumine mon visage, et je pense à toi. Les étoiles me font penser à toi elles aussi. Elles sont brillantes, belles, mais elles sont surtout si loin et pourtant si présentes. Elles nous font rêver, ces étoiles. Tu vois, ma comparaison est tout à fait juste. Tu es brillant, beau, et pourtant si loin tout en étant si présent. Tu me fais rêver, toi aussi. En regardant ces étoiles, je t'imagine près de moi. Je nous imagine tous les deux, dans cette voiture, en écoutant cette musique qui passe à la radio Don't Wanna Miss A Thing d'Aerosmith. Je nous imagine avec le vent en pleine figure et je nous imagine en train de contempler les étoiles, ensemble, main dans la main. Puis je ferme les yeux l'instant de quelques secondes. Et là je m'imagine avec toi au bord de la rivière. Là où j'ai passé la journée. Je nous imagine allongés, ma tête posée sur ton épaule, mon bras autour de toi, contemplant encore une fois les étoiles, tout en se dévoilant des tonnes de choses sur l'un, sur l'autre, tout en parlant de notre amour. Je nous imagine le sourire aux lèvres, heureux, heureux d'être enfin ensemble, après de longues journées interminables. Je nous imagine les yeux tout brillants, comme deux gosses. 

J'ai froid, j'ai froid et je sais que la seule chose qui pourrait me réchauffer sont tes bras, la chaleur de ton corps contre le mien. Tes paroles. Voilà les seules choses capables de me réchauffer. 

16 août 2013

J'en rêve.

Jamais je n'aurais pensé dire cela de toute mon existence.

"L'homme de ma vie", voilà ce que je n'aurais jamais pensé dire. Et pourtant, c'est bel et bien vrai. Au jour d'aujourd'hui je suis la plus sincère au monde en te disant clairement cela. En effet, je rêve de partir dans des soirées énormissimes avec toi, des soirées où nous serions complètement saouls, où les tentations seront extrêmes mais où ne voudrions même pas aller voir ailleurs car cela serait inutile. Des soirées où nous serions juste absolument complices. Je rêve de m'installer avec toi, rentrer du travail et te préparer à manger, que tu rentres et que ton sourire illumine ton visage en remarquant que tout est fait et que tu peux te reposer tranquillement. Je rêve que tu me fasses l'amour des nuits entières jusqu'au petit matin. Je rêve de tomber enceinte de toi, que pendant neuf putain de moi tu me chérisses comme jamais tu l'as fais. Je rêve que l'on soit réveillés en pleine nuit par les pleurs de notre bébé. Je rêve de le voir grandir à tes côtés, qu'on l'élève ensemble, comme des parents exemplaires. Je rêve de faire des voyages avec toi, de parcourir le monde, qu'on accomplissent les choses les plus folles ensemble. Je rêve de me prendre la tête avec toi et que tu reviennes en t'excusant et en me disant que tu n'es rien sans moi. Je rêve vieillir avec toi. 

Je rêve que l'on adopte un chien, que l'on achète une maison avec un jardin dans lequel le chien et notre enfant pourront jouer. Ce jardin dans lequel on mettra ou fera construire une piscine, dans laquelle nous nous amuserons comme des gosses. Je rêve de me promener dans la rue avec toi, main dans la main. Que les gens nous regardent, envieux de cet amour si parfait. Envieux de notre bonheur le plus pur qu'il soit. Je rêve que l'on fasse les plus gros manèges qui existent au monde, le grand huit à tes côtés, que l'on hurle de peur et que l'on soit morts de rire de nervosité. Je rêve que l'on aille ensemble à Disneyland. Que l'on ai les yeux qui pétilles de joie. Je rêve que l'on fasse du jet ski ensemble, que l'on tombe sans cesse l'un après l'autre et que cela nous fasse sacrément rire. Je rêve qu'on critique chaque personne qui passe devant nous, assis à la terrasse d'un bar, que l'on se moque d'eux, comme des gosses, encore une fois. Je rêve que tu prennes soin de moi étant malade et inversement. Je rêve d'être malade à en vomir et que tu me tiennes les cheveux, je rêve d'avoir honte de ça et que tu me dises que cela n'est pas grave. Je rêve que les gens nous demandent après des années ensemble où l'on s'est rencontrés. Je rêve de leur dire que l'on s'est rencontrés sur Facebook et que la distance n'a rien changé. Je rêve de me retrouver dans la destination que l'on aura choisi, moi vêtue de blanc, toi en costume, et que l'on se dise "oui" devant les personnes qui nous sont chères. Je rêve que tu me passes la bague au doigt, que l'on galère pendant des semaines, des mois à organiser ce putain de mariage qui au final ne changera rien à notre amour si ce n'est le renforcer. Je rêve que l'on s'engueule sur la décoration de notre maison pour au final trouver cette engueulade ridicule, rire et s'embrasser. Je rêve que tu me fasses des chatouilles, que je me venge en faisant de même, et que l'on s'amuse comme des gosses. Je rêve que l'on joue à des jeux de voitures, ou même de combats. Que l'on soit deux putain de geek. Je rêve que l'on reste chez nous pendant des jours entiers sans donner de nouvelles à personne, être juste toi et moi, dans le lit, à ne rien faire. Je rêve de t'apporter le petit-déjeûner au lit. Je rêve de te réveiller tôt le matin et de t'entendre râler avec ta voix grave en me disant de te laisser dormir. Je rêve de me réveiller le matin et de voir que tu m'as laissé un petit mot sur le frigo, collé soigneusement. Ce mot écrit sur un post-it. Je rêve que l'on regarde des films ensemble, des films d'horreur, d'amour, d'action. Ou même des documentaires bidons en pleine nuit. Je rêve d'avoir peur et que tu me rassures. Je rêve de me reveiller chaque matin et que tu sois là. Je rêve de m'endormir chaque nuit au creux de tes bras. Je rêve de faire un petit détour par l'hôpital et que tu m'apportes des fleurs chaque jour, que tu t'inquiètes et même que tu dormes parfois avec moi dans cette salle blanche et triste. 

Je rêve qu'on aille dîner avec ta maman, ou ton papa, ou ma maman, ou même nos grands parents ou mes frères, tes frères. Je rêve que tu ailles prendre ta douche et que tu me dises de venir avec toi. Je rêve que tu ai la flemme de t'habiller et que je doive le faire à ta place. Je rêve qu'on galère financièrement avec notre maison, notre gosse, notre chien et nos sorties et que cela nous rapproche encore plus. Je rêve que tu me complimentes à chaque fois, que je fasse de même. Que l'on fasse des paris ou des pierre, feuille, ciseaux pour savoir qui fera le ménage aujourd'hui. Je rêve de faire la vaisselle et que cela finisse en bataille d'eau. Je rêve de me motiver à faire des abdos encore et toujours et que tu me tiennes les jambes. Je rêve de prendre les plus belles photos du monde, du naturel à l'insolite avec toi. Je rêve de toi, je rêve de nous. De notre avenir, de notre amour, de notre complicité. Je rêve de tout cela. Je rêve sincèrement de tout cela. Je rêve que cela marche toi et moi. Je rêve que mes paroles se réalisent et que les tiennes ne soient pas des paroles en l'air. 

Et si après cinq jours seulement, prématurément j'ose dire que tu es l'homme de ma vie, c'est pour toutes ces raisons. 

11 août, 2013. 

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16 août 2013

Le départ.

Je ne suis pas encore avec toi que je pense déjà à mon départ. 

Je pense déjà à cette voix féminine qui dira que le train arrive en gare. Je pense déjà à ce train qui s'arrêtera devant nous. Puis je pense au déchirement que je vivrai si entre toi et moi cela s'est bien passé. Je pense déjà à ce câlin interminable, à ces baisers, et à ces larmes coincées au creux de mes yeux. Je pense déjà à mes sanglots dans le train, une fois seule. A ces messages que je lui enverrai en lui faisant part de mon mal-être de partir loin de lui, encore, pour le retrouver plus tard. Sans savoir quand. Je pense déjà à ces questions que je me poserai encore et toujours telles que :"Et s'il me quittait avant que je ne le revois une seconde fois?" ; "Et s'il ne m'aimait finalement pas?" Toutes ces questions qui resteront sans vraiment de réponses. 

Je pense déjà à cette dernière nuit que je passerai dans tes bras avant la prochaine qui se fera à une date indeterminée. Je pense déjà à notre réveil, blasés, tristes mais tout en faisant tout pour le cacher. Pourquoi est-ce que je pense toujours aux mauvaises choses avant de penser aux bonnes? Je ne comprendrai jamais la capacité que j'ai à être pessimiste à ce point. La capacité que j'ai de gâcher mon bonheur en pensant à ce genre de choses.

Il est temps pour moi de dormir. Il me manque, je ne l'ai jamais vu, mais il me manque. Je ne suis pas très bien. Bonne nuit. 

16 août 2013

Shine - The Morning Of, our song.

Je suis allongée dans mon lit. Nous sommes vendredi 16 août 2013. Il est 03h15. R. vient de s'endormir. J'écoute Miles Away de Memphis May Fire en acoustique. Une douce et agréable chanson tout au piano. Merveilleux. J'ai la larme à l'oeil, c'est étrange. Cette sensation est étrange.

C'est donc ça le bonheur ? C'est ça qui me fait pleurer à-vrai-dire. C'est nouveau pour moi. Et c'est grâce à lui, c'est ça qui est encore plus étrange. J'aurais jamais penser qu'une autre personne que T. pourrait faire mon bonheur. Je pense à lui parfois. J'aimerai qu'il revienne en rampant, en regrettant, et j'aimerai le jeter comme il l'a fait avec moi. Le faire profondement souffrir. C'est immature, je sais bien. Mais c'est ainsi. R. est magique. J'ignore s'il est réellement sincère, c'est ça qui m'effraie. Je verrai bien dans deux semaines lorsque je serai à ses côtés. Le regard ne trompe pas et je sais que quand il parle sérieusement et sincèrement il rigole. La nervosité sans doutes. Je sais désormais pleins de choses sur lui par l'intermédiaire d'A. la copine de son frère depuis plus de deux ans. D'ailleurs tous deux qui connaissent parfaitement R. me disent qu'il est vraiment amoureux. Que d'habitude il est du genre "j'm'en bas les couilles" des filles. Même de ses copines. Et que tout ce qu'il me dit, il le dit jamais. Alors ça me rassure un peu, puis je pense au fait que N. le papa de T. m'avait dit pareil pour qu'au final je me fasse avoir. Nous verrons bien.

Mais une chose est sure, je suis sous son charme. Mes sentiments pour lui sont de plus en plus forts et je sais que j'en souffrirai encore.J'espère que cela en vaut la peine. J'ai encore la naïveté de me dire que cela peut fonctionner lui et moi. J'aimerai que cela dure nous deux, comme ça dure pour son frère et A. On est vraiment complémentaires. J'ai besoin de lui. Il a su combler ce mal-être, ce manque qu'il y avait en moi. Ce vide, ce néant. Je ne pense plus qu'à lui, à chaque seconde qui passe. Et lui parler est un pur bonheur. Ses paroles me font chavirer. Et son physique est juste absolument parfait. J'aimerai ENFIN me dire que j'ai trouvé le bon pour au moins un petit moment. J'ai besoin de ça aussi. D'être soutenue par celui que j'aime, j'ai besoin d'être posée, sérieusement, du haut de mes seize ans. 

J'ai peur d'être le premier ou le deux septembre. J'ai peur de le voir. J'ai peur de le décevoir, de ne pas être à la hauteur de ses attentes, qu'il soit déçu et que cela soit la fin de notre idylle. Mon coeur battra la chamade. Mes jambes seront tremblantes et mes mains sûrement moites. Je me poserai tout un tas de questions comme par exemple : Comment l'embrasser? Le prendre dans mes bras d'abord? L'embrasser d'abord? Il me tiendra la main? Ou me prendra par la taille? Ou même mettra-t-il son bras autour de mon cou? Sera-t-il timide? Ou plutôt bavard? J'espère qu'il comblera les blancs de timidité. Je sais qu'il stress. Il me l'a dit. C'est mignon. On dirait deux gosses. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été en couple avec un garçon que j'avais encore jamais vu. Je suis pressée. Je suis sure qu'on s'entendra à merveilles aussi, en vrai.  

Je croise les doigts. Je garde la tête haute, j'y crois. 

11 août 2013

Mettre des mots sur ses sentiments.

Incroyable. Notre relation est incroyable. Je suis pourtant une belle salope pour le coup. Je suis en couple, mais c'est avec toi que je veux être. Toutes ces choses qui se bousculent dans ma tête me font perdre pied, et tu es là pour me relever. Chacun de tes messages me fait sourire. Je me dis qu'enfin je serai pleinement heureuse? Qu'enfin tu seras sincère, pas comme tous les autres? Je ne sais pas trop. C'est à toi de me le dire. Mais nous ne savons pas de quoi est fait demain. Alors après tout, nous verrons bien. J'ai pour habitude de vivre au jour le jour, mais avec toi je n'y arrive pas. Mon coeur bat à mille à l'heure au moment où j'écris ce message, et je nous imagine déjà ensemble. Je me projete facilement dans le futur avec toi. C'est étrange, et agréable. 

Depuis mon ex, qui m'a fait énormément souffrir, énormément, tu es le seul à me faire cet effet. C'est fort, très fort, alors évidemment, comme je t'en ai parlé cette nuit, j'ai peur. Mais je te fais une aveugle confiance. Et j'espère que je ne serai pas déçue. C'est drôle car je lance déjà des plans sur la comète alors que je ne sais rien. J'emploie le mot "ensemble" alors que cela n'arrivera peut-être jamais. Mais l'espoir fait vivre il parait. Je ne sais pas si je fais bien de t'envoyer ce texte. Car je me met à nue, et c'est ce qui a détruit mon couple avant. "Tu es trop attachée" me disait-il. Et que tu me dises la même chose me ferait trop mal. Et oui, je suis une grande sensible. Les gens rêvent de nous voir ensemble, c'est assez marrant. Et puis, je me dis qu'ils n'ont peut-être pas tord. C'est vrai que nous ferions un beau couple. J'en suis convaincue. 
Je sais pas trop comment le quitter sans le faire souffrir. Je crois que cela sera impossible. Mais je le ferai, quoi qu'il arrive. Pour te prouver que je tiens réellement à toi. Déjà. Si vite. On ne contrôle pas ces choses-là. Et je me dévoile à toi. J'ai qu'une hate c'est de te voir. Car je sais que cela sera magique avec toi. Je sais que je serai heureuse dans tes bras. C'est prédit d'avance. J'y crois. Je sais pas si je dois y croire, mais j'y crois, dur comme fer. Je crois en toi. Et tu dois te dire que c'est précipité. Que je vais trop vite, et que j'en fais trop. Mais sincèrement, je m'en fiche. Je te dis juste ce que je pense. J'ai bu. Alors forcément, ça y va bon train. J'ai besoin de toi Romain là. Tu es le seul qui me fait ça. Tu as réussi à me sortir la tête de l'eau alors que j'allais vraiment mal. 
Cela sera parfait quand on se retrouvera. Parfait. 
9 août 2013

Mon réveil.

Il est 13h43, je viens seulement de me réveiller. Il faut dire que je me suis endormie à 08h15. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas couchée aussi tard. A-vrai-dire, je discutais avec R. Il me disait des trucs mignons, on se disait plus ou moins ce que l'on avait sur le coeur l'un envers l'autre. Et ce jusqu'à tôt ce matin. Je voulais pourtant dormir, je voulais être en forme pour mon concert de ce soir, mais il m'était impossible de fermer les yeux. Je pensais beaucoup trop. Je pensais beaucoup trop à lui. Il me faisait tellement sourire, seule dans mon lit, dans le noir devant mon portable. Et en écrivant ceci, j'en souris encore. C'est fou ce que je fais. Je l'ai mis en fond d'écran. Et cela me fait toujours sourire. J'écoute Shine - The Morning Of. R. m'a dit qu'elle lui faisait penser à moi. Elle est merveilleuse cette chanson. Première chose à faire dès que je me réveille : T'envoyer un SMS. Et mes pensées se dirigent tout de suite vers toi. Même pas vers T. Mes pensées vers lui arrivent un peu après. 

Je ne sais pas trop s'il est sincère. J'ignore s'il me dit ça seulement à moi, ou s'il le dit à toutes. Ce qui ne m'étonnerait tellement pas.. Cette nuit, il m'a dit qu'il était déjà accro à moi. C'était beau. Ses paroles étaient belles. Mais les paroles des salauds sont toujours belles. Alors je ne sais pas. Je ne sais pas trop quoi penser de cela. Et surtout j'ignore comment le savoir. Nous verrons bien par la suite. Je le verrai sûrement bientôt. J'espère. Peut-être que nous ne nous entendrons pas en vrai. Ou peut-être que cela sera l'osmose parfaite. Wait and see. 

C'est dégueulasse ce que je fais. Je trahis P. Mais j'y peux rien.. Je ne contrôle plus rien depuis que T. m'a lâché. Plus rien. C'est fou quand même de penser autant à R. J'ai pris pleins de photos de lui sur mon portable cette nuit. Il est si beau lui aussi. Son sourire, craquant. Comme T. J'suis vraiment pommée comme fille. C'est incroyable. "I'll be fine, if you stay by my side." Les paroles de The Morning Of sont splendides. Et elles nous résument bien au final. Il est fort probable que nous finirons un jour ensemble. Et tout le monde le dit. Sur Ask tout le monde demande ce qu'il se passe entre toi et moi. Et quand on te demande qui je suis pour toi, tu réponds :"La femme de ma vie." ça me fait rire. T'es tout chou. 

J'ai hâte que tu te réveilles pour que je puisse discuter avec toi, mais je crois que tu ne te réveilleras pas avant 17/18h00. Nous verrons bien. J'espère vraiment que tu ouvriras tes beaux yeux plus tôt. Cela me manque. Tu me manques. 

9 août 2013

Lost.

Ce soir, je me pose beaucoup de questions. Beaucoup trop à mon goût. Je crois même que je suis un peu, voir complètement perdue. Je ne sais plus vraiment quoi penser. Il y a celui avec qui je suis en couple mais pour qui je ne ressens aucun amour pur et sincère, il y a celui duquel je suis folle amoureuse mais qui se fiche pas mal de moi, et il y a celui qui m'attire énormément. Mais cela n'est je crois que de l'attirance. Quoi qu'il en est, je ne me sens plus à ma place. Plus le temps passe, pire c'est. 

J'en ai marre de jouer, j'en ai marre de faire semblant, marre d'être dans cet état déplorable. J'en ai marre de devoir survivre à défaut de vivre. Marre d'accorder ma confiance à ceux qui ne le méritent pas, et surtout marre de consacrer ma vie à un mec qui me considère simplement comme une fille parmi tant d'autres. J'écris, je regarde mes SMS, puis je lève la tête et regarde en face de moi. Les larmes montent soudainement en écoutant You Had Me At Hello du groupe A Day To Remember. Un groupe que j'aime tellement. Je me sens vide. Inexistante aux yeux d'autrui. Pourtant je sais au fond de moi-même que c'est entièrement faux. Mais je crois en fait que tant que je n'existerai pas dans TON coeur, j'aurais l'impression d'être transparente. Comme un fantôme pourrait l'être. J'ai mal à la nuque, puis au dos, au yeux, et j'ai des courbatures de partout. Mais j'ai surtout mal au coeur. Quand tu étais là, je n'avais mal nulle-part. J'étais bien. En bonne santé, et surtout, heureuse. Mais inutile de préciser que c'est du passé. 

Quoi qu'il en soit, je suis tiraillée entre ces mecs, tiraillée entre ce que je pense, ce que je veux, ce que je ressens. Et comme toujours je suis tellement crédule. J'ai changé de musique. J'écoute désormais Everbodys Got To Learn Sometimes de Beck. Je fond littéralement en larmes à la première seconde de cette musique. Je pense à toi. Je pense à nous. Et à celui qui m'attire. Je sais plus où donner de la tête. Je ne sais plus sur quel pied danser. "I need you loving." Oui. C'est vrai ça. J'ai besoin de t'aimer. Un besoin vital que j'applique à chaque instant. Que cela soit du jour ou de la nuit. Je fais ça à merveilles d'ailleurs. Je crois même que c'est la seule chose que je sais vraiment faire. 

Et R. qui m'attire tant. C'est tellement étrange. Je me sens tellement seule que j'ai l'impression de vouloir combler ce vide avec n'importe quelle personne qui "tournerait" autour de moi. Mais c'est faux, puisque ce mec m'a toujours attiré, depuis le début. Mais ce n'est qu'une attirance. Et c'est tellement un salaud avec les filles lui aussi. Comme T. Il est tellement gentil avec moi, tellement mignon. Mais je crois qu'il l'est avec toutes celles à qui il parle. Ahah. Cela me fait rire. Quelle idiote. Je m'attache qu'aux connards. Mais c'est bien connu, les personnes "bien" veulent être avec des personnes mauvaises. C'est bien connu.. Et je fais quoi moi maintenant? Si P. voit tout ce qu'on se dit avec R. ou ce que je dis de T. ou même s'il découvre ce blog, que fais-je? C'est fou. J'ai encore et toujours eu ce besoin de plaire, de séduire. Mais je crois que toutes les personnes étant du signe astrologique Balance le sont. Je l'ai lu sur l'Horoscope Du Jour. Et il dit toujours vrai. Et là aussi, il dit vrai. J'ai besoin de ça. Je crois que même si j'étais réellement satisfaite, j'en aurai encore besoin. Je trouve ça idiot. Mais c'est plus fort que moi. 

Mon téléphone vibre. C'est R. qui m'écrit. Il vient de sortir de boite, il est 03h58. Son message me fait sourire. J'ignore pourquoi. Et j'ignore pourquoi ce mec me fait cet effet. Surtout que c'est T. que j'aime à en crever. Mais il y a toujours des choses qui ne s'expliqueront jamais. Je lui demande si sa soirée fut bonne et il me répond :"Mouais, tout le monde me saoule. Et je pensais à toi trésor." C'est mignon. Il est mignon, et très beau. Mais bon. Il ne me rend juste pas indifférente. Pas la peine d'en faire tout un plat. J'écoute désormais Sleepwalking de Bring Me The Horizon. C'est une merveilleuse reprise au piano. J'adore le piano. Cela m'inspire. Comme le mauvais temps. Comme l'amour. Comme la mort. 

J'écris plus trop ces temps-ci, alors que mon moral est de plus en plus horrible. Mais je n'y arrive plus. Je tourne en rond. Toujours le même sujet, toujours les mêmes mots, les mêmes paroles. Je me lasse de moi-même. Je crois que je m'énerve seule. Et je vois l'impact que ma mauvaise humeur a sur ceux qui m'entourent ou même ceux qui me soutiennent, et c'est mal, ça me fait mal mais je ne peux rien y faire. Je n'arrive plus à faire d'efforts.

Il est 04h05, j'ai un concert demain soir. Enfin ce soir. C'est la seule chose qui me rend heureuse depuis qu'il m'a quitté. Être sur scène est le plus cadeau que la vie m'ai donné. Et d'ailleurs je profite à chaque fois de chaque seconde. Les concerts sont vraiment nombreux en ce moment, ça me fait du bien. Cela me change les idées surtout. Mais c'est fou, même en chantant je pense à lui. Les larmes perlent au coin de mes yeux et je l'imagine en face de moi, en train de m'écouter, de me regarder, avec les yeux qui brillent et le sourire aux lèvres. Mais cela n'arrivera jamais. Ce n'est que le fruit de mes pensées. Je l'aime. Je t'aime, et cela n'est pas près de s'arrêter. 

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